Balkans Road trip -De Dunafoldvar (H) a Poiana-Horéa (R)
Que de nouvelles péripéties a vous raconter !!
Nous n'avons donc pas pris la peine d'attendre Budapest pour vous envoyer des nouvelles fraîches ..
Nous sommes reparties Jeudi 5 Mai de Dunafoldvar en direction de la frontière Roumaine. Parées au départ, Mânouch (le camion de Julie) décide de bloquer sa porte arrière, et les chiennes se retrouvent enfermées. La serrure de la porte latérale étant aussi out, voici la nouvelle mission "passage par la fenêtre".
Une bonne rigolade pour reprendre la route.
"Quand la vie te ferme une porte, ouvres toi une fenêtre."
Nous décidons de nous arrêter a Kondoros et : sans le savoir, nous nous garons devant l'association des chasseurs. Là encore, bien contre notre volonté de la soirée à rester calmes, après la présentation du corps d'un pauvre chevreuil, ces tout de même, braves hommes, nous questionnent ... "Schnaps ?"
Et de fils en aiguilles, nous nous retrouvons emmenées et assises au restaurant de l'un d'entre eux.
Quel bon festin partagé !
On vous envoie un petit bisou , les minuit passés, pour l'anniversaire ..
Nous repartons donc le 6, le ventre plein après un petit déjeuner offert par nos chers hôtes et une petite visite du musée de Kondoros.
Direction mission stickers avant la frontiere, gare de Gyula.
Mon petit cadeau, porte go.pro crocheté par les soins de ma Julietta..
De nouveau parées au départ, Barbichette décide de lâcher ses cordes de boite ...
Encore une fois, et pour ma nouvelle année "je tire les ficelles de ma vie"
Nous voici donc sur les coups de 15h, en Roumanie, Hiha !
Et... Ya des bisons ..
Arrivées pas loin de Cluj Napoca, nous passerons la nuit à Luna de Sus.
Le lendemain a Cluj, nous avons l'impression de tourner en rond systématiquement dans cette ville. Autant à pied, qu'en camion. La circulation est très dense, les taxis klaxonnent les flics, bref un endroit stressant .. Nous décidons malgrés tout de visiter et manger local.
Après de bonnes assiettes principalement à base de choux, nous commendons le dessert juste pour voir...
Pâtes au sucre et au noix, très gluant, étonnant.
Les monuments sont très massifs, impressionnants.
Nous passons la soirée du côté de Redius, sur la route nous croisons encore de magnifiques paysages et les rencontres dans les villages deviennent bien plus typiques..
Pour terminer le week-end, nous visitons le musée ethnologiaue, et, juste l'entrée du jardin botanique, les chûtes de grêle étant quotidiennes depuis notre arrivée.
Petite heure artistique, nous allons voir une pièce de théâtre visuelle en Anglais, mise en scène et jouée par des artistes internationaux. Inspirée du livre de Neil Gaiman, "Coraline" parû en 2002, elle traite le sujet de la famille imparfaite mais essentielle et de l'importance de la deuxième chance.
Un bon moment, une ravissante morale.
Nous reprenons la route Le Lundi midi pour la campagne. Direction le parc naturel Apuseni pour la semaine.
Quel plaisir de sortir de la ville et de ces bruits incessants.
Sur la route, au hasard d'un demi tour, dans le village de Capuch, nous rencontrons Vasila, qui nous annonce avec engouement, qu'il ne faut pas tourner, qu'au bout du chemin se trouve la pyramide de Transylvanie. Fortes heureuses de notre erreur de trajectoire, nous l'embarquons et nous partons à la quête de ce monument extraordinaire.
Un certain étonnement nous gagne lorsqu'il nous arrête au milieu de nul part entourées de montagnes. Nous faisons l'ascension de quelques mètres, et tout fier, tout sourire, il se retourne, et nous met face a une autre montagne.
"Pyramide de Transylvania "
Il nous explique finalement, que cet endroit accueil un grand rassemblement yoguique international en Juillet.
Il nous répète sans cesse et avec son accent Russe/Roumain "Bonnes énergies cosmiques".
En repartans, nous passons voir ses chèvres et goûter le fromage que fais sa femme.
Après une petite pause pique nique à Belus, encore sous la pluie, nous parcourons d'agréables décors en entamant notre découverte du parc Apuseni.
Au travers de notre route, nous sommes intriguées par les sourires accueillants du petit village de Poiana-Horéa.
Nous y posons bagages pour quelques jours.
Au cours de ces moments rencontres, promenades ...
Les photos vous laisse découvrir...
Observations : Horéa est le nom d'un révolutionnaire de 1784 né dans la région.. Région fôrestière où beaucoup d'entre eux vivent du travail du bois..
Un bon nombre des Roumains ayant été travailler en Espagne, nous avons la chance de tomber sur de très bons traducteurs.
Qui aurait cru que nous parlerions Espagnol sur une charette au fin fond de la Roumanie..
Notre rencontre coup de coeur pour Aurelia et son fils, ancienne institutrice à la retraite qui à étudié le Français il y a quarante ans et était enchantée de nous recevoir et d'échanger avec nous..
Nous passons dire au revoir aux épicières qui nous offrent un "souvenir protecteur".
Mercredi dernier, le 11 mai, nous repartions en direction de la grotte Scarisoara.
La suite pour plus tard... Le soleil nous appelle..
Buna Ziua